à toi – joe dassin
Et puis voilà. {Arrête de pleurer, Pénélope}, on en est tous là. Envie d’apprendre l’espagnol. Commencé à m’y atteler. J’ai aimé ce livre, je crois qu’il y a des auteurs qui se rencontrent par hasard, parce que c’était l’instant, parce que c’est l’endroit. Parce que pile il se questionnait pareil, alors voilà les mots, et c’est une chance d’avoir ouvert ce livre plutôt que cet autre là, et je sais parfaitement ce qui ne va pas, les réponses qu’il va falloir chercher, les explications qu’il va falloir se donner, histoire de continuer, parce que franchement ça vaut pas le coup d’arrêter, putain, je veux profiter, me nourrir et me gaver, aimer, finalement c’est juste une question de respect.
Des jours où il n’y a pas de doute j’en veux, encore, encore, et puis raconter, éplucher des poivrons, tomber dans des flaques sans faire exprès, flamber l’imagination plutôt que la résignation, créer, créer, ne rien laisser passer ni se gâcher, j’ai envie, tu vois, envie de démêler toutes les pelotes et puis suivre le fil, yallah, envie de liberté comme jamais, comme un rendez-vous avec moi, alors pourquoi je me glace, parfois, pourquoi ces scories héritées d’hier, pourquoi je m’empêche, pourquoi j’ai peur, etc.
Il est temps d’aller débusquer la mauvaise graine.
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