rhythm is love – keziah jones
Ce regard que je vois sur toutes les photographies d’aujourd’hui.
Longtemps que je n’avais pas été émue.
Ma mère refuse de me savoir seule le soir de Noël. {C’est impossible tu comprends, ça me gâcherait la fête, d’accord c’est mon problème, mais tout de même}. Sincèrement, je m’en fous. Des fêtes. Mais bref. Du coup ils débarquent ici, les rescapés de la dinde aux marrons, et je deviens le prétexte – j’ai rempli mon rôle, c’est lié à mes improbables capacités d’organisation. Et c’est la première fois, ou presque, qu’on pourra faire les choses sans déclencher tout un tas de réflexes à la con.
Histoire de sortir de la confusion.
C’est sans doute ce qui me met le plus en colère. Le sacrifice. Le choix du sacrifice, de la renonciation, l’obéïssance, le mélange. Il me faudrait l’écrire, le cracher pour de bon, mais je n’y arrive pas, alors voilà.
Et puis la vie est belle, ma foi, la vie me plaît, pour une fois.
La lumière chez E. On discute et pendant ce temps là, M., toujours sous Temesta, remue ciel et terre pour me retrouver, seulement c’est perdu pour la science, hélas ça n’a pas changé. Même plus envie de lui expliquer. Je laisse parler. Mon cousin le roi du X vit aujourd’hui en Lituanie et c’est pas loin d’être incroyable mais il est devenu champion de poker. Et puis la sortie de l’école et les quatre mousquetaires. Et puis la guerre chez wam, Stéphane, et l’endurance, la patience…
C’est une période chamboule-tout, mais je garde les mêmes repères.
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