Chronique #885 : Stories To Tell

21 avril 2008 0 Permalink 0

glory box – portishead
{…où le narrateur veut croire que les histoires qu’il imagine pourront transformer la vie et les êtres qui les traversent.}

on the way to behave

C’est une histoire qui commence à peu près tout le temps de la même manière. My own technicolor personnel. Il y a des rôles à distribuer, une pompe à amorcer, il y a les trois coups et le rideau se lève – même le paysage n’a pas changé, c’est l’époque où tous les sens se réveillent, ce moment de l’année où il n’est plus temps d’hiberner.

Evidemment la suite n’est pas écrite, jamais. J’ai beaucoup de mal à la coucher sur du papier, plutôt que de la fantasmer all nights and days. Beaucoup de mal à lui donner la bonne dose de réalité qu’elle exigerait, une fois dite pour de vrai. Je tourne autour. Je me dis et si plutôt j’essayais d’apprivoiser, hein. Et si plutôt j’arrivais à suivre le trajet.

Pour voir ce qui merde, par exemple.

Parce que bien entendu, c’est très pratique comme astuce. Et je parle même pas du côté jouissif du truc. Ni des machins qui s’envoient de l’autre côté du mur juste avant que tu te le prennes en pleine face – mais c’était prévu. Même pas mal, oulah. God Bless Lacan, toussa. Si ça peut servir, n’est-ce pas, pour l’usage que j’en faisais de ces machins là, si ça se trouve ils n’étaient même pas à moi. C’était pour rire. Une folie. Un pot de glace au chocolat with brownies inside, miam. C’était juste pour voir. Etudier. Regarder, et repérer comment cette foutue marmotte s’y prend pour mettre le chocolat dans le papier les éléments-clés.

Ouaip, ouaip.

C’est très pratique, cette technique. La vérité c’est que je suis addicted. Complètement camée à ce truc. La vérité c’est que je n’ai ni renoncé ni abdiqué.

Mais autant savoir ce que je fais.

Borddelll.

Autant réaliser. Sans déconner.

J’ai sabordé, impériale. Puisque c’était perdu d’avance. Parce que c’était moi, parce que toi n’existes nulle part ailleurs qu’ici – et comment veux-tu écrire un truc pareil, dis-moi. Comment ça ne rend pas juste dingue. Comment t’as beau ne rien savoir et pourtant c’est tout à fait convaincant tes explications. Hop hop. La vie en 16/9e. C’est épatant.

Ahem.

Pendant ce temps (à Vera Cruz) mon psy s’est mis à parler et me voilà sur de nouvelles pistes.

Youpla.

God bless Lacan again, tu vois.

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