lex – ratatat
Ah ça. Pour ça. Welcome to my world, afterall.
La théorie du chaos. Les ailes de papillons, les tsunamis, le genre de chose qui par exemple va mener Ferris Bueller à bramer {Twist and Shout} au milieu des chars de la parade annuelle de l’immigration germano-américaine en plein coeur de Chicago, alors qu’il avait simplement prévu de s’offrir un day-off, à la base. Un repos du guerrier, des vacances, un genre de jour où tu pauses ta vie, en théorie. Et puis voilà. Les choses ne se passent pas comme ça. De fil en aiguille, etc. Tout s’arrange toujours, disait-elle, même mal. Il y a du bruit, de l’effervescence, comme en cuisine au lancement du premier service, parmentier de canard pour la 3, il est prêt le mille-feuilles d’airelles, putain qu’est-ce que vous foutez ça sent le brûlé, et où il est le gratin de courgettes, hey, c’est quoi ce bordel aux entrées, on a cinq escalopes de veau au chorizo en urgence, magnez-vous, blabla, et ça n’arrête pas, le remue-ménage, les bruits de casseroles, alors que je voudrais être assise en salle et savourer, voyez, le calme, le goût, la sérénité, mais faut bien finir ce qui a été entamé – et ranger son plan de travail, pour éviter de tout contaminer avec les trucs pourris ou la saleté.
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