Chronique #804 : Riders On The Storm

04 octobre 2006 0 Permalink 0

le dîner – bénabar
anything that can go wrong, will
La tempête, j’aurais dû me méfier. Les gens qui s’envolent, les branches qui s’affolent, youpla. Partout ça claque. Grosse fatigue. Putain. La vie, c’est épuisant. Quel rêve ça serait de se laisser porter par le vent. Mais comment. Comment on fait quand il faudrait être partout en même temps. Sur tous les fronts, dans toutes les boîtes. On dirait une phase maniaque de bipolaire, dès que le téléphone sonne c’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle, dès que je réponds ça crée la confusion, oh lala, je suis d’accord sur tout, moi, y a plus moyen que je rate la fête. But. C’est n’importe quoi tout ce bordel. La résistance ultime, les événements qui s’enchaînent, le tourbillon, l’ébullition. J’en ai marre.

Cela dit je suis flattée, aussi. Very. Faudrait voir à pas trop me la raconter. C’est un peu Noël en Octobre, même si c’est pas exactement les trucs que j’avais commandés. Même si je râle parce que je ne m’écoute pas assez. Question de patience à deux balles. De boulimie, aussi. Plus j’en ai et plus j’en veux, bordel, c’est tellement bon, l’excitation. La paix, la passion. Etre à ce qu’on est, en quelques sortes, ni devant, ni derrière, mais là, et puis voilà, sans se demander pourquoi. Ma came. Ma drogue. Mon utopie personnelle.

Je suis fatiguée.

Je voudrais n’avoir rien à décider. Et pourtant je ne fais que ça. Aller contre ma flemme, affronter les dilemmes, et faire des choix. Poser les équations. C’est quoi les priorités, c’est quoi la base. Les inconnus dans la résolution. La raison. Octobre ou le mois du charbon. Arf. Allez-hop. A la mine, et on dégomme. En première ligne de front.

Et après, on s’étonne que j’ai des rides.*

Mais passons.

C’est pas comme si mes précédents choix avaient été formidables, n’est-ce pas. C’est pas comme si j’avais eu l’intuition finaude. Alors bon. Nous verrons. Je me centre sur les émotions.

Les ré-actions.

* michel laclos private joke

la loi des séries, ça s’appelle (hun hun)

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