Il y a mon chat malade et la femme de ménage qui s’est cassé le bras. Le boulot qui n’avance pas. Des jours sucrés en janvier. Une crise de foie qui tombe mal, c’est à peine si j’y crois. Des papires papiers qui s’entassent, des cartes qui ne viennent pas, le temps qui file entre mes doigts, et je mange du chocolat.

{(Pourtant j’ai dit lâchez-moi)

(Alors merde, quoi)

(C’est curieux cette manie des emmerdements en série)}

Cela dit, tout bien pesé, si j’en appelle à n’importe quel sens des priorités, le plus gros défi actuel consiste à réussir à filer au chat raplapla les médicaments dont il ne veut pas.

{(Je suis nulle en animaux)

(Plus nulle encore qu’en tricot, or je n’ai jamais été capable de croiser deux aiguilles sans me blesser)

(Autant vous dire que les écharpes, je préfère les acheter)

(CQFD)}

Mon chat, donc, refuse d’avaler ses comprimés. Il va falloir l’affronter. Lui ouvrir la gueule, le forcer.

J’ai pas le choix.

Ça fait chier.

C’est tout de même plus simple de se faire enculer.

{(Jingle)}

Wohé.