liquido – narcotic
Ça suffit.
(Respire)
C’est comme si la pensée se prenait pour Dieu le père. Et je suis fâchée, putain, merde. Je suis prête à payer, et très cher, pour que ça s’arrête. Du genre ok, c’est grave, dites-moi, vas-y avoir mort d’homme, ou tout de même pas, et relativement, ça veut dire quoi, et à part ça tout va bien alors voilà, passons à autre chose, blabla. Ras le cul des noeuds et des obstacles, je règle, je zappe, plus impitoyable que l’univers de Dallas, c’est tout de même vachement plus marrant les soirées dans les bentas, y en a marre d’avoir peur, y en a marre des tuiles, des mauvaises nouvelles et des douleurs, bordel, marre de marcher sur des oeufs en attendant de meilleurs auspices sous de meilleurs cieux.
(…)
Pendant ce temps au Royaume, la résistance s’organise. Jeudi, les nouvelles copines et moi on a bien rigolé au dîner de Noël. Vachement* plus que l’année dernière, c’est clair. Marge (qui est blonde et un peu barge) a lancé un {paquito} qui n’a emballé qu’une seule brune (moi) – et aussi l’informaticien sans sa chemise à fleurs, a tout de suite fait remarquer Béné-la-rousse, qui n’a jamais voulu participer même si c’était la première à constater qu’on n’allait sûrement pas dégotter {what mille} couilles de taureaux* dans cette soirée, rapport à la moyenne d’âge pré-protérozoïque des invités.
Et puis on a chanté à tue-tête l’intégrale de Grégory Lemarchal. Alors qu’on était même pas complètement cuites.
C’est dire si on va se marrer, en 2008.
* hun hun.
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