le tourbillon de la vie – jeanne moreau
Matin brouillard, la pluie, arrêt-Barnabé pour la drogue soon-to-be non autorisée… L’abbé Pierre est mort, what the fuck, en boucle sur LCI l’interview qui avait tant paniqué… on l’avait retiré, planqué, surtout ne plus le laisser parler… Han, depuis quand le désir ça concerne un curé… Il a bien choisi son moment, vous me direz, les enfants de Don Quichotte qu’on menace d’expulser… de tentes, on n’arrête pas le progrès ! Et ça couine, ça émet de vagues idées, oh my gode, et si on l’avait tué… comme si c’était pas naturel la mort à 94 ans, comme si c’était louche, même, ben ouais… Je n’aime pas ce lundi ni l’eau glacée, je suis fatiguée.
Autant bosser.
Les heures filent et voilà une soirée improvisée. Et puis j’apprends le coming-out, c’est ma mère qui y a pensé. Putain. Philippe. Putain. Stéphanie. Ah ouais. Du columbo, et du couscous à côté. Peur de rien, juste envie d’être bien. Une pause dans l’espace temps, plus savoir quel jour on est ni de quoi demain sera fait, aucun sens ni rien à programmer.
Des fois c’est bon, la légéreté.
{Il disait on ne possède que ce que l’on est capable de donner. Autrement on n’est pas le possesseur, mais le possédé.
Sorti de la doctrine, ça reste à méditer.}
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