je t’aime, tu vois – daniel guichard (poète)
when meeting squirrel heating you at all…
Il se trouve que je ne sais pas écrire l’amour. Han. Putain, c’est vexant. Je sais jongler, biaiser, jouer les lettres, les sons, les coïncidences et les anagrammes, je sais monter en mayonnaise les jolies surprises de la langue française, mâtinée d’anglais quand ça m’arrange, oh yeah, basculer outre-atlantique rend souvent les choses moins impudiques, je sais rédiger, rythmer, démonter les syllabes, les remanier, m’amuser.
But quand il s’agit d’y aller, quand il s’agit de prendre des risques, de se mettre en danger, c’est immédiat, j’y arrive pas. Cracher mon ventre et les tripes qui vont avec, trop longtemps que je ne l’ai pas fait. Et je découvre quelqu’un que je ne connais pas, et pourtant si familière à la fois, et j’ai envie d’être irrémédiablement collée à ça, dans les instantanés, etc.
Et voilà qu’une manip intempestive a supprimé tout ce qui suivait.
Du coup, je m’arrête là.
Et puis voilà.
désiré – résidé – sidéré.
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