fuck was i – jenny owen youngs
C’est comme si mon lit était devenu trop petit, subitement. Il faudrait l’élargir. Repousser les limites. Question d’espace. On dirait que ma peau est claustrophobe. Ou quelque chose qui s’en approche. Un manque de volume, voilà. Je me sens à l’étroit dans ces meubles, dans ces espaces, dans ces environnements, etc. Il faut plus grand. Il faut de l’excitation, du brillant. Des portes ouvertes devant. Mille choses à faire, des envies, des trucs marrants. Sinon c’est emmerdant. Relativement. Je n’ai rien à me prouver dans le boulot, tu parles. Y a tout à faire, au contraire.
De fil en aiguille, et parce que je sature de voir défiler le film de mon curriculum vitae, je cherche de ses nouvelles. Mon AnnA, mon Ad’ELLE. Mon refuge, mon aile. Well. Obviously, j’ai laissé des cartons chez ELLE. Comme chez un garde-meuble, comme si je n’avais transporté que certaines affaires plus ou moins classées, comme s’il fallait qu’il y en aient qui restent telles qu’ELLE. Mais bref. Ce qui compte, c’est la logique du système. Identifier les bonnes clés. La continuité. Le lien secret. La vie comme un scénario bien ficelé, rien n’arrive au hasard, vous savez, jamais.
Back to the business, je disais.
C’est une bonne chose de fête.
Héhé.
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