S’il y a un truc dont je suis convaincue, pour de bon, c’est bien du rythme des saisons. Malgré le réchauffement planétaire, l’effet de serre, la disparition des poissons, bien que le mur approche, le point de non-retour, l’implosion, en attendant la terre tourne, trois cent soixante cinq jours et des poussières pour faire sa révolution. En attendant l’homme a fixé sa norme, mis des repères, célébré des anniversaires.

Justement.

A propos d’anniversaire.

[Chaque année->http://www.chroniques-lunaires.net/spip.php?article669], à peu près par là, revoilà Cosette et surtout Marius, Valjean, une autre vie, une autre destinée que celle d’être condamnée à perpétuité. Chaque année il y a cette chanson qui me trotte dans la tête, à la même époque. L’envie de faire table rase et de tout repenser.

Bon.

Je m’étais dit j’ai envie de parler de la vaste supercherie qu’on te brandit comme démocratie, rapport au [vote blanc->http://www.vote-blanc.org/] qui n’est plus jamais compris, et à l’absence de quorum, bordel, ça me sidère, ici si tu vas pas voter c’est péché mortel, en revanche l’expression de ton opinion n’intéresse personne, pauvre con, à moins que tu gueules trop fort mais alors c’est que des emmerdements en préparation, ta fiche aux RG et un contrôle fiscal pour calmer tes ardeurs à fustiger l’administration, oh la, faut avoir des couilles, n’est-ce pas, et une protection rapprochée tant qu’à faire, à moins que tu préfères t’en aller suicidé de deux balles dans le crâne. Ou malencontreusement tombé sous les roues d’un camion. T’as le choix, mon gars. Des couilles, et le choix.

Pfff.

Je suis un peu découragée.

Ça va passer.