Il me dit qu’il est content, que j’ai bien fait les choses – un peu comme il y a 6 ans, lorsque j’avais acheté cet appartement vendu aujourd’hui à ce garçon à qui j’ai assené des heures durant que la prochaine fois il allait falloir me vouloir pour de vrai, si on me voulait vraiment, et venir me chercher presque sur un cheval blanc, dans la mesure où je suis déjà suffisamment assez incapable d’envoyer au diable les gens que j’aime pour envisager de m’embarquer dans du psychodrame avec un nouveau venu – encore une fois.
Je n’ai pas du tout confiance en moi, sur ce coup là.
But bref.
Il y a tellement de choses que je n’imaginais pas, encore hier, voire la semaine dernière. Ou en tous cas quand j’ai dit banco pour ce nouveau contrat. Ou même à Noël.
A commencer par l’idée qu’ils sont contents que je revienne. Et puis réaliser que ça s’est finalement fait un peu très vite, comme une fuite, même si ça me semblait construit, et réfléchi. Le cafard qui me tombe dessus, les nuits agitées, les gens qui vont me manquer, le soleil du dimanche midi, la vie de quartier, tout à réinventer.
Avec lui. Dans tout ce marécage, au beau milieu des sables mouvants, il est content. Tellement content que ça me surprend.
Mon père, mon fils mes batailles – fallait pas qu’tu t’en ailles #wowhoho
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