Etienne, Etienne, je sais ce qui me plaît chez toi. Je sais ce que je vais inlassablement chercher sans jamais non jamais trouver.

Parce que je ne cherche pas au bon endroit, tu me diras.

Ah ben non, ça, jamais.

C’est même une espèce de spécialité que j’ai.

Je suis décalée. Ou plutôt déplacée.

Un peu perdue.

Et by the way ça n’arrange rien toutes ces séances passées à détricoter. Cette période où il faut finir l’année, presque épuisée, les roues sont grippées, je suis esssssssssoufflée. Le cul entre deux chaises à ne rien décider, la vie m’entraîne et pourtant je suis vidée. Libre sans savoir dans quel sens aller, c’est quoi ce que je veux, c’est quoi ce que je préfère, s’investir mais suis-je assez solide pour y aller, malheureusement pas du tout on dirait, tout à coup c’est par à coups et voilà les larmes qui annoncent les fêlures dans l’armure, tout à coup la force m’abandonne et je ne sais plus quoi dire ni quel plaisir – parlons-en du plaisir, en donner m’est désormais compliqué quant à en prendre oulah. Vous n’y pensez pas.

(Et puis ça s’en va et ça revient)

(C’est fait de tout petits riens)

(Ahem)

(…)

(C’est avant qu’il fallait s’exprimer)

(L’humeur a déjà changé)