Chronique #815 : Growin’on Up

09 novembre 2006 0 Permalink 0

torn – natalie umbruglia
me, myself & the implicate order
Dans le monde que je connais, il y a toujours dominants et dominés, c’est naturel, c’est imbriqué.

Le tout c’est d’équilibrer.

Le yin, le yang, c’est ça l’idée.

Dans le monde que je connais.

C’est névrotique, ou appelons-le comme vous voudrez, c’est dedans, une espèce de truc riche et dense, coloré, le monde de la parano et des coups de couteau dans le dos, les gens qui se cognent, s’aiment, s’affolent, la passion, l’estomac, le ventre, et ça turbine comme à l’usine, le genre atelier clandestin planqué sous le toi, ah ah, ça me dépasse, je crois, toute cette effervescence, c’est un peu une sorte de ras le bol, oh lala, en même temps il ne faudrait pas tout perdre, n’est-ce pas, hun, voilà le noyau du coeur de l’affaire, jeté là, suis-je encore capable d’abandonner ce qu’il faudrait retrouver en plus décidé, oh, tout de même, faut que je garde des trucs, oh, ça je peux pas m’en passer, et ce bout de machin y a pas moyen, niania, bullshit, blabla, ça m’excite plus, ça m’excite pas.

Bref.

Dans le monde que je connais, je suis disciple-née.

Le dominant, le dominé. Des fois c’est moi, et souvent pas. C’est pas très dérangeant, en même temps. J’aime bien être l’enfant.

Mais.

Mais en même temps je découvre autrement.

La tranquilité de ne pas chercher à être aimée. Parce que c’est là. Parce que ça ne manque pas. Parce que tu ne sais pas si ça manque, ou pas. Parce que pas le temps de savoir si oui, si pas, si tralala, parfois je m’en fous, et puis voilà, ces fois où il y a vie dans les autres sphères, à la frontière, équilibrée au fil des perspectives nouvelles, des dispositions, ces fois où je ne me pose pas la question, genre ça ne me concerne pas, je ne doute pas, parce que je suis heureuse, et puis voilà.

mexico, mexihihihico.

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