Chronique #879 : Eight Days A Week

18 mars 2008 0 Permalink 0

my girl – otis redding
{Parfois, on y arrive.}
sunday, monday, happy days

Il y a des semaines, comme la semaine dernière, il y a tellement de choses dedans qu’on en mettrait trois. Ou même carrément tout un mois. Il y a des semaines, comme la semaine dernière, où je sens que les choses avancent… dans le bon sens.

{Je suis en mode auto-satisfaction}

Bien sûr rien n’est jamais simple et d’ailleurs je vois pas trop comment ça pourrait s’arranger question simplicité tant que la vie se comportera comme si c’était très très important de savoir qui de l’oeuf ou la poule etc., plutôt que d’adhérer à la théorie de l’évolution et hopla, on s’enlève du poids et toutes ces situations robustement grotesques où par exemple on ne te donne pas d’attestation sans un document de simulation qui ne peut en aucun cas être édité si vous n’avez pas l’attestation Madame, je suis navrée c’est la procédure vous comprenez. Ouaip par exemple on s’éviterait ce genre de situation à essayer de savoir quoi faire selon kafka pour finir par tourner en rond et blabla, que c’est chiant que c’est con que c’est toujours mal pensé quel manque de communication.

{Parfois je me dis han si seulement la blonde d’Hollywood n’avait pas honteusement investi my own personal karma, sans déconner j’aurais en ce moment même des tas d’avocats qui régleraient tout ça pour moi. Han lala.}

Putain c’est tout de même pas compliqué de mettre en place des connexions. Ca demande juste un tout petit peu d’organisation. Tu me diras les gens s’en foutent, tu vois. Même toi. Les gens ils n’arrivent déjà pas à se battre pour eux – et tu voudrais qu’ils aillent au combat pour toi. Tu voudrais qu’ils bossent – qu’ils soient gratuitement concernés comme si leur vie en dépendait quand c’est de la tienne qu’on parle, banane.

C’est curieux cette manie que j’ai à doter l’autre de tout ce courage que je n’ai pas et d’un tas d’innombrables vertus genre c’est tous des Jésus.

Mais bref.

Je veux la tendresse. Je veux les meilleures tomates des Catalans et des hamburgers maison, je veux des nuits blanches et Philippe Manoeuvre à la télévision. Je veux jouer, je veux me sentir entourée. Je veux dîner et qu’il n’y ait pas de rivalité ou de rapports de force, je veux fêter le printemps avec plein de gens, je veux que la vie soit douce et aucune espèce de type d’emmerdements.

Alors le reste.

C’est pas très important, en même temps.

Action et Re-Action. Héhé. Pas con.

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