Chronique #822 : Coffee Machine

29 novembre 2006 0 Permalink 0

i’m calling you – jevetta steele
a change is coming
C’est reposant, le jour où on arrête de se mettre en danger. Je ne sais si c’est une pause, je ne sais si un jour je vais recommencer, aller m’affronter, oublier de m’aimer et me cogner, m’extirper, me dévaster. {Sale pute, sale conne.} Cette rage infecte, ce constat plaqué, maintenant je ne vais plus la chercher et elle ne vient jamais, ah ah, tu penses, pas le courage, fatiguée, quelque part j’ai renoncé, mais le jour où t’as compris qu’il y a des moments, dans la vie, où tu choisis de n’en rien penser et c’est à ça que je voulais venir – ça tombe bien, n’est-ce pas -, à cette histoire de choix.

Putain.

Je ne sais pas quand c’est arrivé mais j’ai quitté l’univers du choix multiple. Et déterminé. Comme un code, une religion, une éthique, ou je sais pas quoi. La dictature. Des choix, mais une liste. Alors que paradoxalement j’ai toujours préféré que le Père Noël me surprenne, voyez, qu’il m’apporte une tente alors que j’en avais même pas commandée plutôt que le truc mal dessiné sur une liste. Je sais pas vous mais moi quand j’ai ce que je veux, ben souvent je ne sais plus si vrai-ment j’en voulais, ou genre.

Anyway. Désormais je ne choisis plus. Sous l’unique prétexte révolutionnaire de ne plus me limiter aux choix que je connais.

AH AH.

Finis les QCM.

Bref. La douceur de vivre est inhabituelle.

Je suis zen.

bientôt, c’est tripot !

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