le vent nous portera – noir désir
melodies so far my best friend
Ça se passe toujours comme ça en ce moment. Rouler un joint. Laisser i-tunes se promener dans l’aléatoire. Curieusement les mix sont harmonieux. Parce qu’il y a un peu tous les gens qui se mélangent, sur cet ordinateur. Mais non. Tout se tient. Tu fumes, tu te balades. Tu te poses. Tout à l’heure en sortant de chez ELLE tu avais programmé JLo. Ain’t it funny how a moment could just change your life /
And you don’t want to face what’s wrong or right. Même pas honte.
(tu étais partie chercher les lyrics pour les copier ici. tu reviens tu vois le lapsus. encore un. décidément. tu voulais écrire genres. t’as écrit gens. tu scotches. c’est tellement énorme. auto-analyse. 24/7. anyday, anytime. on se dépêche de tout expulser. vite, le temps presse. faut nettoyer. t’étonnes pas que ça déborde, dans ta tête.)
Vers le métro, tu sautillais. On dit skip, en anglais. Ce truc de gosse. JLo dans les oreilles et tu sautillais. Les flics au feu et tu sautillais. Apaisée et tranquille. C’est provisoire. T’as pas creusé jusqu’au fond. T’as un peu parlé de ton problème avec les séparations. Sans L’impliquer (pas encore, c’est trop tôt, pas encore, t’es pas prête). Mais t’as vidé. T’as parlé de choix, de renoncement. La tristesse et la nostalgie de laisser d’autres terrains vierges. La certitude d’en avoir envie. La trouille de n’être pas assez blindée. T’as confessé. Ça fait du bien et c’est facile. T’as pleuré. Un peu, tu voulais pas t’effondrer. Tu n’y as plus pensé, tu voulais rester perchée. Dans le train c’est Michaël Jackson. I said you wanna be startin’ somethin’ / You got to be startin’ somethin’. Plus tard, il te demande si vous pouvez danser. Il veut cette chanson que tu lui avais passée, une reprise punk de All my lovin’ des Beatles. Tu viens de rentrer, t’es fatiguée (t’as pas envie). Tu joues un peu, mais il voit bien qu’il n’y a pas le feu. Finalement il préfère jouer ou dessiner. T’es nulle, tu te dis. Même pas foutue de lui consacrer dix minutes pour de vrai. Tu le vois bien pourtant, qu’il cherche ces moments où tu es toute avec lui. Face it. Tu veux pas être ce genre de mère. Il faut partir d’ici. Il faut dénouer ce truc là. Le déposer, le laisser là. I-Tunes te balade jusqu’à l’évidence. C’est pas la peine de lutter. Je n’ai pas peur de la route.
And you don’t want to face what’s wrong or right. Même pas honte.
(tu étais partie chercher les lyrics pour les copier ici. tu reviens tu vois le lapsus. encore un. décidément. tu voulais écrire genres. t’as écrit gens. tu scotches. c’est tellement énorme. auto-analyse. 24/7. anyday, anytime. on se dépêche de tout expulser. vite, le temps presse. faut nettoyer. t’étonnes pas que ça déborde, dans ta tête.)
Vers le métro, tu sautillais. On dit skip, en anglais. Ce truc de gosse. JLo dans les oreilles et tu sautillais. Les flics au feu et tu sautillais. Apaisée et tranquille. C’est provisoire. T’as pas creusé jusqu’au fond. T’as un peu parlé de ton problème avec les séparations. Sans L’impliquer (pas encore, c’est trop tôt, pas encore, t’es pas prête). Mais t’as vidé. T’as parlé de choix, de renoncement. La tristesse et la nostalgie de laisser d’autres terrains vierges. La certitude d’en avoir envie. La trouille de n’être pas assez blindée. T’as confessé. Ça fait du bien et c’est facile. T’as pleuré. Un peu, tu voulais pas t’effondrer. Tu n’y as plus pensé, tu voulais rester perchée. Dans le train c’est Michaël Jackson. I said you wanna be startin’ somethin’ / You got to be startin’ somethin’. Plus tard, il te demande si vous pouvez danser. Il veut cette chanson que tu lui avais passée, une reprise punk de All my lovin’ des Beatles. Tu viens de rentrer, t’es fatiguée (t’as pas envie). Tu joues un peu, mais il voit bien qu’il n’y a pas le feu. Finalement il préfère jouer ou dessiner. T’es nulle, tu te dis. Même pas foutue de lui consacrer dix minutes pour de vrai. Tu le vois bien pourtant, qu’il cherche ces moments où tu es toute avec lui. Face it. Tu veux pas être ce genre de mère. Il faut partir d’ici. Il faut dénouer ce truc là. Le déposer, le laisser là. I-Tunes te balade jusqu’à l’évidence. C’est pas la peine de lutter. Je n’ai pas peur de la route.
difficile de pas rigoler en écoutant la version choristes (on va dire ça comme ça, ah ah) du vent nous portera, enregistrée par scala & kolnacy brothers, ensemble philarmonique s’il en est.
(viva las vegas, anyway !)
(viva las vegas, anyway !)
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