Chronique #843 : Bad Year for Rock ‘n Roll

13 juin 2007 0 Permalink 0

rien de rien – edith piaf
touch me while i’m still alive
{Toute prise de conscience est elle libératrice ?}

Joli sujet du bac.

{Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ?}

Idem.

D. dit qu’elle est curieuse de voir ce que ça peut donner, sans déconner, faire plancher des gamins sur des trucs pareils quand on voit comment certains s’expriment c’est culotté. Ouais. Moi je dis qu’on fait bien de les faire plancher sur des questions existentielles quand ils ont encore l’âge de s’enflammer, avec ou sans kikoo lol mdr le désir j’te kiffe. Encore l’âge de pomper deux trois quatre auteurs, encore l’âge de souligner dans les bouquins des grandes pensées au crayon de papier, l’âge de s’emballer, han ouais putain Epicure sa mère, Kafka is my master and i want Kant as servant. Encore l’âge d’aller au coeur de la philosophie, l’utopie en étendard, et le goût de l’ivresse collé aux fesses.

Roule, ma poule.

Parce qu’il arrive un moment. Par exemple en ce moment.

Où la seule idée de développer m’épuise. Où je suis fatiguée. Où la liberté m’est chairement payée. Où la prise de conscience prend des allures de réglement de comptes, quand la réalité laisse à désirer.

Alors t’as qu’à voir.

Comment je me laisse blaser.

Blouser, même.

Sans aucun repère.

Capable de démontrer tout, et son contraire.

Exaspérée.

Plus envie de me fatiguer. Ni me battre, ni lutter.

Serrer les fesses.

Fuckin’ 2007.

Léon craint que je sois la chèfe des mangemorts en personne. Et hop là. La vilaine sorcière n’est pas morte.

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