Chronique #851 : Back To Back

22 novembre 2007 0 Permalink 0

if you’re going to san-francisco – john phillips
drawing dead
[(…)->http://www.chroniques-lunaires.net/calling-station.html]

Mona a trois ans quand Lila meurt. C’est un peu une mauvaise période et j’ai du mal à relever la tête. Gary navigue entre San Francisco et Los Angeles, où il supervise l’adaptation des chroniques pour la télévision. Il y rencontre Chris, un scénariste, avec qui il choisit de s’installer au coeur de Beverly Hills. Il nous rend visite souvent mais au fil du temps il me manque fatalement.

Au bout de sa route, ma mère avait d’abord posé ses valises dans une communauté hippie de la banlieue de Chicago, avant d’emmener son autre fille au coeur de la ville, pour l’envoyer à l’école et lui donner le goût de la consommation. Mon père digère mal ce qu’il prend pour une trahison. Il déprime devant son fanstasme en ruine.

C’est alors qu’André se retrouve en prison après un banal sitting.

(…)

(…)

(…)

(Ahem. Pour l’épilogue et le happy-ending, prière de s’adresser à Danielle Steel)

Je n’aime pas quand on méprise mes bluffs. C’est là qu’il m’a tuée, là qu’il m’a vexée, question de respect. Au poker on appelle ça des fishs chateux (les joueurs de poker sont des poètes, ils sont boulanger, pêcheur d’huîtres, infirmier psychiatrique ou animateur de communautés, et poètes). Le mec qui se croit hyper fort mais qu’a juste le cul bordé de nouilles, celui qui joue la cote sur l’orgueil et avec sa chance légendaire t’en prends plein ta gueule de poissarde comme toujours. Il t’a pas cru alors qu’il aurait dû, au début, et finalement c’est toi qui perds, malgré toutes les statistiques favorables au point que déjà il se lève de la table, il t’a pas cru alors qu’il aurait dû, bordel, si t’avais vraiment eu ce que t’annoncais il aurait pleuré sa mère ce gros con alors pourquoi il paie ?!!

Ahem.

J’aime le respect. Et ça me rend susceptible. Mardi, j’ai recommencé à rêver. J’ai envie de vacances. M’évader. Tellement longtemps que ça n’est pas arrivé.

(Oh Toulouse)

sur Facebook je retrouve A., sereine et tranquille, en partance pour le Brésil, et puis T. qui n’a pas changé, et puis C. qui veut m’embrasser, c’est la nouvelle mode de la pause déjeuner.

No Comments Yet.

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *