adagio for strings – samuel barber
(Juste)
A quel moment j’aurais le recul suffisant pour ne pas foncer droit dedans. A quel moment j’aurais la mémoire. C’est pas encore fait. Désormais je n’ai que l’alerte, comme une intuition, un panneau brandi dans ta gueule jour et nuit : ça n’est pas ta vraie vie. Hop, hop. Je sais mes réactions névrotiques. Je sais que c’est automatique et qu’il faut laisser la pensée passer, je sais qu’au fil des heures ça va se décanter, je sais que je vais trouver, et voilà les dialogues qui se posent au bon endroit, putain, voilà, c’est ça, la position à défendre, ce que je suis moi.
Et tant pis s’il faut gueuler.
D’autant plus que je suis fatalement la moins effrayée.
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