Chronique #756 : This is for Real

21 février 2006 0 Permalink 0
fever – pink grease
aujourd’hui, je m’habille en fille
C’est le printemps, les enfants. Curieux qu’on soit si peu à être au courant. Je vous jure. Dingue. Même Patrice Drevet, il sait pas. A croire que personne ne lui a dit, ou quelque chose comme ça. Ouais. M’étonnerait qu’il nous ponde des météos aussi merdiques, si on l’avait prévenu. A moins qu’il soit total sadique. J’en sais rien. Mais bref. C’est le printemps, forcément. Quelle autre explication, sinon. Rapport à la jupe, et aux bottes à talons.

Ahem.

Cui, cui.

Je m’en lasse pas.

Trop de choses à dire ce matin pour laisser la place au silence, et aller chercher plus loin. Et ça tombe bien. Bordel. Lâcher prise. Halte à l’analyse. C’est décousu, concentrique. Elle me laisse parler, Elle me coupe. Toujours ces mêmes points sur les mêmes i. Histoire que ça devienne automatique. Le noyau. Le point de départ. Pour le reste, hein. Ca coule de source. Je suis dans une évidence rare. Sans doute, c’est une question d’écoute. Je sais ce que je veux. Je sais ce qui me rentre dedans. J’émerge dans un nouveau langage. Simplifié à l’extrême. Des regards, des sensations. Du désir, du plaisir. Alors la psyK de comptoir, euh. Mes grandes théories personnelles et la philosophie es métaphore, ben c’est pas le moment, tu vois. Peut-être que ça ne l’a jamais été, d’ailleurs. Le moment. Disons que ça me protège. Le genre «ouais, you see, je fais ça, mais c’est pas {vraiment} moi qui fais ça, vous savez, c’est plus fort que moi, c’est l’inconscient marqué par l’oedipe et ta mère en short devant prisunic».

But le blabla, comme dirait M., y a des moments ça devient lumineux qu’il ne tient plus la route. Tu peux foutre autant de mots que tu veux, et même faire des phrases, histoire que ça ait l’air de ressembler à quelque chose, ben ahem. Font pas le poids, tes neurones. Y a toute ta nature en face. Y a tout ce que tu es. Pourquoi tu t’en priverais ? Elle me regarde, Elle insiste. {C’est Votre Vie}. C’est à ce prix que je pourrais m’allonger. La laisser interpréter. Et m’écouter.

Pas envie d’y aller par quatre chemins. On verra bien. Peu importe le philtre, pourvu que je garde ma voix aux chapitres. Je débroussaille au sécateur. Vous laisse imaginer comme c’est pratique, en talons et en jupe, soit dit en passant. Mais bref. {«Tu sais, c’est pour tout le monde pareil…»} me dit Neige. Oh my gode. J’y avais même pas pensé, voyez. Je suis grave, des fois, c’est extraordinaire. Tout oublié. Tout à réapprendre.

Est-ce que vous imaginez ?
Ben moi, ouais.
Mwah !

Surface, c’est pas mal. De là à dire que ça concurrence Lost, ahem.

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