la camisa negra – juanes
Et moi.
Tant pis pour toi.
Ben non, tu vois.
Léon me dit oh, c’est quand même génial, maman, moi qui voulais un copain qui aime tout ce que j’aime, me voilà avec une copine trop bien, quand c’est qu’elle revient. Les yeux de mon chat, miaou, pourquoi. Les messages reçus sur MSN, mister lutin, me dit t’es là, non, bon, tant pis, des bisous, épicétou, humpf, curieux la vie, parfois, oh oui pourquoi pas ses bras, pourquoi pas faire fi de l’amour et toussa, et en même temps pas, moi je suis prête à tout, tu vois, besoin de rien mais envie de toi. Même pas vrai, à la fois. Besoin de toi. Un besoin nouveau, un besoin calme, serein. Un besoin toujours, un besoin toute la vie, pour l’instant, toute la vie ça n’existe pas, c’est des mots, tout ça. Je n’ai pas peur des mots, moi.
C. me dit que j’ai changé de tête, que ça se voit. Peut-être. M’en fout, à la fois. Je sais ce que je veux. Je sais que je n’ai pas peur, plus jamais peur de moi, plus jamais peur, oh lala, que c’est bien, ce truc là. Je suis forte. Désolée, mais forte. Résignée, résignée au tout ou rien, aux envolées, c’est moi, c’est comme ça, et puis quoi, patience, pugnacité, amour, conviction, mais si tu n’as pas confiance, trésor, mais si tu n’y crois pas, mais si tu n’as pas la force, qu’est-ce que j’y peux, moi. Plus envie de jouer contre moi. Besoin de personne en Harley Davidson, ahah. Juste envie, juste envie, juste envie de toi, oh lala. Moi je veux des pizzas, ma blatte, des scrabbles, ta confiture, la brigade verte, pompon le carillon, retrouver ta bague, des bras, du café, et du chocolat, et au delà. Moi je veux rire, et offrir, et vivre, et poy poy, n’est-ce pas. Et recevoir, ouais, apprendre à, enfin je sais qui je suis, et ce dont j’ai envie, lalala.
Waaaaaaahhhh.
Trop bien.
Ouais.
Trop bien.
Putain.
Me, and myself, eyes to eyes, enfin.
Et toi.
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