Goin back to that fuckin alpha point, etc.
Il apparaît, à la lueur des récentes démonstrations, que tout le bordel ambiant tourne autour de ce putain de pénis que certains ont, et d’autres non. Oh my gode (hin, hin). C’est désespérant.
Il y en a qui compensent, et d’autres qui font mine de vous faire croire qu’ils pourraient un jour le perdre, alors ils vous collent leurs couilles sur la table, comme pour illustrer la mise en danger. T’as vu ce dont je suis capable, baby. Il y en a qui le mettent au garde à vous, un point c’est tout. Il y en a qui pensent pouvoir s’en priver, il y en a qui s’en défendent, il y en a qui abandonnent l’idée, il y en a qui espèrent s’en débarasser. Il y en a qui le portent au creux du ventre, et qui choisissent d’en accoucher. Il y en a qui compulsent et qui partent en quête, il y en a qui s’en nourrissent faute de quoi leur monde s’arrête, il y en a qui ne peuvent pas s’en passer. D’autres qui préfèrent les collectionner. Il y en a dont c’est le jouet préféré, alors faut pas trop compter qu’ils le prêtent sans le gager. Il y en a qui s’en vengent. Il y en a qui inventent n’importe quoi pour oublier le manque. D’autres qui seraient prêts à le céder sans difficulté, si seulement il y avait preneur, si seulement on le désirait. Il y en a qui l’incarnent. Il y en a qui n’en font pas tout un drame.
Soit-disant.
{Hey}, me dit-elle, {t’as vu, Philippe Hellebois utilise «queue».}
Arf.
Quelle transition limpide, mes amis.
Elle a quatre mois aujourd’hui. Et là, à cet instant précis, je donnerais ma vie contre la sienne. Quel bonheur d’être mon chat.
Mon chat s’abandonne dans mon creux à moi, à la merci de caresses qui la renversent. Mon chat vient chercher ma main et y pose sa tête, mon chat n’a peur de rien et surtout pas de ronronner et de se laisser cajoler. Mon chat n’est pas en guerre, mon chat n’a rien à prouver. Mon chat n’est pas névrotique, ni hystérique, ni même tentée de se glisser dans un fantasme pervers de derrière les fagots, oh putain quel bol. Mon chat sort ses griffes quand on l’emmerde, mon chat délimite ses champs d’actions et se fait oublier quand c’est pas le moment de la ramener. Mon chat pisse là où ça m’agace, quand je ne m’occupe pas d’elle comme elle voudrait que je le fasse. Mon chat mordille, mon chat lèche, mon chat observe le monde de ses yeux verts et sait toujours à qui elle a à faire, mon chat boude, grogne, frissonne, console, bouscule, comme une despote qui joue à la princesse. Et puis elle est têtue, et puis elle est câline, et puis elle est curieuse, impétueuse, joueuse.
En voilà une qui se fout pas mal d’avoir un pénis, par exemple, et au hasard. Mwarf. Fatalement, hein. Puisqu’elle a une queue, elle ! Hey, je ne sais pas qui a décrété qu’il fallait en priver l’être humain femelle, but c’est pas malin, malin, je vous prie de croire. Non mais sans blague. Quelle idée saugrenue.
Tout ça pour dire que je me suis aperçue, il n’y a pas plus tard que maintenant, qu’il allait falloir ouvrir les vannes, et sacrément. C’est excitant. J’ai envie, vachement. Je la vois, juste là. Standing ovation.
May I introduce.
La jouissance.
et à part ça, j’ai vidé tous les tiroirs. hop, hop.
et sinon, on me dit que je fascine. oh my gode again. ça va pas arranger ma mégalo, les enfants.
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