La thérapie par l’oignon. What an idea. Jamais pensé, tiens. Les oignons, je les achète surgelés, c’est moins relou. Simplifions-nous. Hum. Trop de culture tue la nature. Ce qu’il faudrait, en fait, c’est un bon gros oignon tout pas beau, celui qui pique les muqueuses à peine tu le coupes en deux, celui qui parfume le bout de tes doigts pendant deux jours, au moins, malgré douches et bains, ouais, celui qui noie les yeux aussi sûrement que quand tu bailles, trois ou quatre fois de suite, comme quand tu étais petite, et que tu aimais bien faire croire que tu pleurais, pour voir, les réactions, ahem, ahem. Anyway. A chaque problème, sa solution. Tu pleures pas ? Qu’est-ce que ça peut te foutre, c’est pas toi qui commande, oh, puisqu’on te dit que c’est phy-sio-lo-gique (ta mère). But tu veux pleurer quand même, et c’est devenu une obsession ? Han. J’ai la solution. Halte à la réflexion.
Mêle-toi de ton oignon.
Arf.
J’ai l’esprit Brice de Nice collé au karma, depuis hier. C’est arrivé comme ça. A l’ouverture des yeux. Pouf, pouf. Juste envie d’être con, juste celle-là. Glisser-déposer. Rire quand il lui demande s’il est invalide des deux bras, ou bien si c’est son kiff de foncer dans les murs. Ecouter ce qu’Elle expose but ne pas répondre, hey, ça vous dérange pas si je réserve mon avis pour plus tard, because là, de sérieux, je n’ai rien à dire. Nada. Moi être restée à la maison, c’est jour de trêve. Sourire bête. Nia nia nia. Plus de mots. Des borborygmes. Pas de capacité à réfléchir. Aucune envie de démêler des fils. Oulah. Tu vois pas la déferlante, ou quoi, si tu mets ton nez dans quoi que ce soit. Tralala. Laissons-faire sans moi. Ça se débrouille très bien, ouais, très très bien, même, inutile de s’en préoccuper. Pas besoin. C’est ça. Pas besoin. You’re not needed, kindof. Occupe-toi plutôt du décor. Voilà. Fais-toi plaisir.
Mêle-toi de ton désir.
Leave a Reply