
donne-moi le temps – jenifer
immense, immense baraka
Il reste cette manie de tourner les yeux au meilleur moment, comme distraite, euh, hein, quoi, les vieux réflexes, raccrocher très vite ou planquer ma tête, comme si de rien n’était, peut-être que j’ai rêvé, pas vu, pas pris, y a qu’à faire comme çi, donner mais rien (re)garder, une distance, un décalage, le gap, il reste ces bouts de névrose qui nouent les mailles du filet, du tac au tac, la peur, et l’incrédulité tout de suite après, mais, mais, pourquoi planter ce moment, pourquoi faire exprès, qu’est-ce que je ne veux pas entendre, pourquoi j’étouffe, impatiente, pourquoi je laisse pas faire, doucement, pourquoi y a pas d’écoute, c’est quoi la peur, c’est quoi la terreur, blabla, mais à part ça.
La résurrection, c’est terminé.
Y a la vie qui va commencer.
c’est MON anniversaire. si je veux je mets Jenifer.
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