Est-ce que tu te rends compte, au moins. Il dit qu’il ne supporte pas qu’on le regarde. Tu te rassures, tu me dis mais c’est bien, tu vois. Au moins, il parle. Bullshit. Parler, tu sais faire. Joëlle Mazart. A tout hasard. Tu t’attaches aux perdus sans collier. Tu t’inventes des laisses. Miroir, mon beau miroir. C’est bizarre. C’est comme s’il n’y avait pas de fossé, pas de génération. Comme s’il était question de partenaires. Juste ça. Une équipe. Des âmes soeurs. You and me against the world. Parce qu’on se devait bien ça. Puisqu’il n’y avait que toi, autour de moi. Parce qu’il n’y avait que moi, pour écouter ta voix. Merde, alors. Pourquoi tu n’as rien dit. Pourquoi tu m’as pas expliqué. Pourquoi tu t’es résignée. T’aurais pas du abdiquer. Qu’est-ce que tu risquais ? Qu’est-ce que ça pouvait foutre ? Oh my gode, tu aurais pu jouir de plaisir. Fracasser la gueule du monde entier, hey, dites, vous avez vu ce que j’ai fait ? Et puis non. A quoi bon. Après tout, tu m’avais. J’étais là, et j’avais besoin de toi.
Voilà. Ça a commencé comme ça.
Enfin, peut-être.
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