caravane – raphaël
Tadam.
J’ai beau savoir que tout ceci n’a aucun sens, j’ai beau me dire que c’est une question de perception, et invoquer l’oeuf et la poule, pour preuve, j’ai beau railler, crâner, me la raconter, cynique et blasée, oh moi vous savez, ça y est, la peur s’en est allée, oh my gode voyez tout le bonheur que c’est, tu parles, tu penses, mon reflet dans la glace, cette absence, les défenses, où-suis-je, où vais-je, et je retiens l’essence-y-{(est)}-elle, ah ah, toujours cette bonne vieille trouille des familles, n’est-ce pas, toujours la même rengaine, lalala, et si le loup n’y était pas. Et s’il n’y avait rien, nada, le vide, le silence, l’insignifiance.
Ouais, hein.
Et si.
Il faudrait tuer l’intime conviction, pulvériser la tumeur, et dompter le vertige, ou pas, je ne sais pas ce qu’il faut faire, pour une fois, donner un grand coup dans la fourmilière, etc., laisser ma tête au vestiaire, et me laisser porter, je ne veux plus de superstitions, ni d’intuitions, je ne veux plus marquer au fer des malédictions, il faut aller, il faut venir, et ne plus réfléchir, et c’est même pas encore suffisant pour s’appartenir, et c’est même pas encore suffisant pour lâcher la rampe, tout entièrement, bordel, ma nature plus forte que la terre, c’est pour quand.
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