Chronique #746 : If Only

06 février 2006 0 Permalink 0
redemption’ son – joseph arthur
same old song
Me prends la tête avec des conneries, c’est à peine croyable. Faut croire que j’ai décidé de réinventer la théorie de la relativité, en conjugant la vie au conditionnel passé. Nianiania. Pensais en avoir fini avec ça. Merde. J’ai rêvé d’ELLE. Me disait au téléphone qu’il allait falloir me préparer à être enregistrée. Ahem. Me souviens de V., à la clinique des souris. A quel point j’ai fui ventre à terre. A quel point j’ai abandonné. Ne pas se laisser prendre, sait-on jamais. Me souviens des avortements, des arrachements. Mélange des genres, mélange des gens. Il fait beau, mais je ferme les volets. Il fait froid, et je me roule en bulle. Chut. Pas de bruit. Oublier que la terre tourne. Suis en vrac. Traversée de courants contraires, envahie d’improbables débris. Matthieu. {Toi le frère que je n’ai jamais eu}. Matthieu, l’enfant jamais né. Matthieu, ma création de toutes pièces. Ma vanité. Le pouvoir de rendre l’histoire jolie, parce qu’imaginée tout comme il fallait, et hop, trop bien, finie la souffrance, finie la douleur, finis tous les grands malheurs. Pffffff. Même pas envie de me foutre des coups de pieds au cul, et pourtant il faudrait, hein. Mon chat miaule derrière la porte. Je suis un chat qui miaule derrière une porte. J’attends qu’on m’ouvre. {Ce que vous dites, c’est que vous ne supportez pas d’attendre.} Ouaip. On peut voir ça comme ça.

Alors qu’est-ce que je branle ?
{Oh, come on…}
Serait temps de passer au What if.

ils ont eu un bébé. B et C. et ouais.

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