Chronique #742 : Histoire d’y Voir

01 février 2006 0 Permalink 0
message of love – the pretenders
playmobil, en avant les histoires
C’est la lucidité, que je suis entrain d’assassiner.

Ce truc hypra-développé, intuition à tous les étages, hey, tu crois quoi, tu crois quoi, dis moi, tu m’as pris pour un lapin de six semaines, ou bien quoi… Cette pénible manie de se dire qu’on a tout compris, qu’on sait absolument ce dont il s’agit, empathie scotchée en étendard, et no surprise, jamais, but pourtant, ahah, again c’est n’importe quoi, again c’est rien que de la perspective mal focalisée, une forme de projection auto-programmée. Me souviens de ces vacances, dans les Alpes, où j’avais tiré les cartes à toute la promo. Le soir, là-bas, c’était tournée des studios. Tournée des bars home-made. Mojitos et tarot. Ricard-flotte et belote. Martini et Pictionary. Nous, on faisait grogs et horoscopes. Tirage de cartes. Et j’avais tout bon. Mieux que Madame Irma, t’y crois, toi ? {Han, mais comment tu fais ?} Moi, je rigolais. C’est tellement facile. Tellement prévisible. Tu laisses les cartes parler, et ça y est, l’autre en face s’y reconnaît. Il y a tellement de trucs qui dépassent le champ de nos crânes, vous savez. Héhé. Bref. Et puis j’ai arrêté. Le jour où j’ai lu de très mauvaises nouvelles qui se sont confirmées. Hasard or not, plus envie de jouer. As him, et son bras en fer, as him, et ses histoires d’ascenceurs qui, disait-il, lui avaient fait si peur. Putain. S’il y a bien un truc que je n’ai absolument aucune envie de connaître, c’est ce que l’avenir réserve. Ou promets. Han ouais. Rien à foutre sa race.

Je suis morte une fois, et il y a encore des lambeaux qui se détachent, mais putain, han, putain, vivre as a playmobil, c’est trop bien.

(en tous cas pour un temps)
(le temps de)
(le temps de quoi ?)
(on verra)
(ah ah)

bisounours fight patrol – takacroire !

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