Tu m’épuises, trésor.
Tu me coutes cher.
J’en ai ma claque de ce bras de fer. Marre de te voir brandir les mêmes warnings, marre de ton Knowledge Management, marre de devoir passer à l’acte pour te faire taire. Tu me gonfles. Qu’est-ce qu’il faut faire pour que tu lâches l’affaire ? Comment m’y prendre ? Tu bloques tous les transferts. Toujours, il faut que tu la ramènes. Et tu n’y vas pas avec la moitié du dos de la cuillère, ah ça non, au contraire, plutôt tu balances des louches entières. Est-ce que tu prends la mesure de l’effort que ça demande, de se boucher les yeux et les oreilles. Est-ce que tu te rends compte que je n’ai jamais le droit de m’asseoir par terre. Je ne suis pas le vaillant petit soldat que tu crois. Il faudrait te passer sur le corps, mais ça n’arrive pas, parce que toi, tu ne flanches pas. Never. Non mais ça va pas. Forte et fière.
Moi, j’ai besoin de me soumettre à d’autres que toi. J’ai besoin d’écouter, j’ai besoin de réparer, j’ai besoin de demander, moi j’ai besoin de ne rien savoir, et qu’on remplisse mes cases. J’ai besoin, et même c’est un désir. Virer les *je sais* et mettre à la place les *dis-moi*. Me confronter à l’énigme actuelle. Tout un tas de trucs que tu rends parfaitement improbables, avec ta manie énervante d’avoir des réponses toutes prêtes, des objections, des humiliations, des justifications.
Give me a break, princesse.
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