le papa pingouin – pigloo
Toujours, il faut qu’on me croit.
Sinon.
Sinon, c’est le drame. International. Menace de guerre mondiale, oulah, attention, c’est l’archiduc qu’on assassine, souvenez-vous Mayerling. Branle-bas de combat. Plus de place pour moi. Je me ratatine. Complet. Vas-y cogne, vas-y frappe, m’en fous, chouinage inside carapace, vieux réflexe des temps d’avant. Je veux pas qu’elle m’engueule. Qu’elle me regarde de haut, qu’il y ait sur son visage le masque du mépris. La moue dédaigneuse. Merci Papa. Ouais, vas-y, t’as pas de couilles, quoi, et moi je ne peux pas regarder ça, mes failles dans ces yeux là, l’intelligentsia, les hautes sphères, blabla, la vie n’a plus de mystères, et moi je n’arrive pas à lui dire que ouais, c’est vrai, je suis dilettante samer, que j’en ai rien à battre, de l’analyse et toussa, que j’ai encore raconté un truc pour parler, etc., elle durçit le ton et pof. Résignation. Juste contrôler l’émotion. Les larmes. Bouh mais c’est pas d’ma faute quoi j’ai rien fait me grondez-pas. Et c’est parti pour les explications, just a perfect girl écrasée par la fatalité, j’ai pas le choix vous savez. Bordel de merde, hein. N’importe quoi.
C’est quoi ces conneries.
Ça commence à bien faire.
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