Chronique #636 : Do ya Dare ?

04 septembre 2005 0 Permalink 0
brown eyed girl – van morrison
walking on water wasn’t made in a day
Ce soir, je suis émue.

Je crois que c’est le nouvel effet que ça me fait, quand je passe vingt-quatre heures toute seule avec moi. Ouais. Maintenant c’est un refuge, inside the bulle. C’est doux, ça fait du bien. Et dire que je m’étonne quand Léon s’invente un monde plutôt que de rentrer dans celui qu’on lui fournit d’office. Oh my gode. Enfin bref. Je me suis consolée. J’ai flotté. Hop. Voyons, voyons. Testons. Ecoutons. Vas-y, parle. C’est ton tour. Puisqu’il paraît que tu as quelque chose à (me) dire. Puisqu’il paraît que trop longtemps tu as refoulé ce qui était important. Han. You’re kiddin. La vérité, c’est que tu attends. Tu attends que ça débloque. Tu ne te sens pas tout à fait assez solide, pour tout dire. Pas tout à fait prête encore à affronter the Real Deal. A ouvrir les vannes, comme cette fille, tout à l’heure, et toutes les larmes autour, et les frissons, et l’émotion. La revanche. Le triomphe. Et figure-toi que pour une fois, je suis d’accord avec toi. Verrouillons le périmètre. Oh, oh. Pas question de lâcher les amarres. Surement pas. Because ça suffit, hein, les risques inutiles. Les plantages en règle, et les cicatrices. Merde, à la fin. Je suis coincée. Considérablement. Mais c’est pas grave, non plus. Voilà. C’est pas grave. C’est juste une question de temps. J’apprends. Je me berce. Wide total. Les mots reviennent. Rémission. Sha la la la. What’s next step. La vie, la mort, etc. Je suis émue. Et ça me laisse sans voix. Est-ce de ma faute à moi. Faudrait-il être coupable. Je vois bien que non. Après tout. I am what I am. Y a pas de raison. J’attends beaucoup. Et j’ai placé la barre very haut. Je veux comprendre.

La connaissance des causes, c’est pas suffisant.

«c’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante

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