Chronique #753 : Des Idées d’Avance

17 février 2006 0 Permalink 0
jump (for my love) – pointer sisters
aujourd’hui, j’aime la SNCF
Des idées, j’en ai tout le temps plein. Des idées qui servent à rien, entendons-nous bien. Des clic-clac, merci Kodak. En deux minutes même pas, je crée des scénarios à partir de rien. What if. Le truc se déroule dans ma tête, jusqu’au moindre détail, tout est prévu, pensé, organisé, et maintenant on peut s’amuser. Bon évidemment (comme dirait France Gall sur Chérie FM)(me méfierait, si j’étais elle)(rapport aux chanteurs morts, toussa)(voilà, ça, c’est fait)(cui cui)(bref), ces idées là n’ont jamais eu le début d’une espèce d’intention de se transformer en projets. Faut pas déconner. Ah ah. Hey. Le jour de la projection, le film est déjà terminé. C’est comme ça que ça fonctionne, avec le cinéma, j’vous fais remarquer. Héhé. Alors. But quand tu écris une histoire, en revanche, c’est pas pareil. Enfin j’veux dire. Quand tu écris une histoire, tu es tout au début de la chaîne. C’est toi qui décide. Ouais. Alors. Je choisis quoi. Tu n’as aucune idée du résultat. Tu ne sais pas où tu vas t’entraîner, ni à quel sujet. Tu écoutes ton intuition, tu regardes les effets. Tu te demandes ce que tu as envie de dire. Tu t’échappes et tu te retrouves dans un coin qui n’avait pas encore été visité. Tiens. Jamais je n’aurais pensé. Mais qui connaît la route, hey. Presque, tu te fous de ta gueule tellement c’est simple, finalement, quand juste tu te laisses parler. Quand tu laisses dérouler. Quand tu n’as pas déjà vu la dernière image du film, because elle a pas été encore tournée, ni même écrite, et ouais, élémentaire, n’est-ce pas. Même s’il faut bien admettre qu’il arrive encore beaucoup de fois où tu te demandes où tu vas, et si c’est bien ce que tu veux, et si c’est le mieux, et si tu vas pas effacer les trois dernières lignes, ou bien carrément en rajouter quinze à la place. Même si tu avances à tâtons (jamais deux Axelle Red sans trois, ah ah).

Anyway. Je crois que je commence à avoir confiance, un peu. Pourtant c’est pas simple. Parce que justement. Parce qu’il s’agit d’avoir carrément confiance, et pas qu’un peu. Ouais. Carrément. Le genre de confiance qui pourrait foutre la trouille, si c’était mon genre. Mais ah ah non, hein. Pensez. Pas du tout. Moi j’ai le genre de confiance de l’homme qui valait trois milliards, à l’intérieur de moi m’aime. Tout le monde le sait. Pas de ma faute si vous lisez pas les journaux, oh. Et tant qu’on y est. Peut-on me trouver l’homme de marketing qui a pondu ce truc de confiance en soi, là, justement. J’ai deux mots à lui dire, figurez-vous. Franchement. T’en foutrais, du trust, moi. C’est quoi, ce bordel. Tu crois qu’il avait besoin de ça, l’homme de l’an 2000, quand on voit tout ce qu’il y a à faire, déjà, à commencer par se pencher sur la télétransportation, depuis le temps qu’on en parle, ou à trouver dans la lecture des astres les prochains numéros qui feront de lui un euromillionaire sa mère ? Tssss. La confiance en soi, on s’en est passé pendant des siècles, il me semble. Ou alors c’est que jamais personne n’en a manqué ? Ah ah. Peut-être que c’est ça. La confiance en soi, c’est comme le pétrole, ou l’or, par exemple. Une ressource naturelle. Un truc épuisable, un truc que tu commences par gaspiller jusqu’au jour où hop, là c’est sûr y en a plus assez pour tenir jusqu’au bout, va falloir réalimenter. Seulement ça s’achète pas au supermarché. C’est pas un truc qui se reproduit, non plus, non, c’est pas du genre tu prends deux petits bouts de confiance et tu leur en fais concevoir un troisième, suite à combinaison savante d’ADN. Rien à voir. C’est ballot, j’admets. Mais c’est la nature, voyez. C’est comme ça que ça marche. Alors bon. C’était franchement pas très utile d’aller gaver les gens avec un machin à ce point conceptuel, selon moi. Tralala. La confiance, ça se discute pas. But ça se trouve si tu y crois. Mwah !

{I have confidence in sunshine
I have confidence in rain
I have confidence that spring will come again
Besides which you see I have confidence in me}

monsieur le hacker, vous êtes très fort, bravo. je vais upgrader spip bientôt, cépromi, mais là j’ai pas trop le temps, voyez, rapport à mes contingences que j’ai. en résumé, silvouplai, foutez-moi la paix. merki.

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