Petrouchka – Mannick
Tout est déjà là.
Il suffit d’être assez brave pour descendre dedans.»*}
Ici, c’est déjà l’été. Dehors, il y a les musiciens de la rue, ceux qui cassent les burnes avec leurs accordéons, et toujours les mêmes airs un peu entendus mille fois, toujours les mêmes rengaines folkloriques lalala, {dans la plaine recouverte de neige, j’ai laissé ma femme et mon traîneau, ye moleschka, ye momo loko}. Pfiou. Je veux pas pleurer, bordel, à quoi ça rime. C’est juste la fatigue. Je suis mélancolique. Heureuse. Très. Triste. Beaucoup. C’est paradoxal, n’est ce pas. Me voilà pleine et toute vide à la fois.
Comme… décontenancée.
Voilà.
Décontenancée.
Bouh, bah.
Et puis voilà.
* {in} La Raison des Femmes – Andrea H. Japp
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