Me voilà donc à la poste, en pyjama. A peine éveillée. L’était prévu que je fasse un aller-retour tabac, mais, vous savez, ces jours-çi, plus rien ne m’arrête, surtout pas le soleil, alors j’ai traversé la place, puis j’ai tourné au coin de la rue, et puis au coin de l’autre rue, et c’est là que je me suis souvenue. Fuck. Le caillou. Merde. Le karma, ça te suit de corps en corps. On s’en débarrasse pas comme ça. L’était toujours là, accroché à mes basques. La porte s’est ouverte, et je l’ai entendu ricaner, très distinctement, ouais, un rire de caillasse ça ne passe pas inaperçu, je vous prie de croire. Han. Bordel. J’avais complètement zappé les guichetiers. Jolis à en garder la bouche ouverte pour le restant de la matinée (aka sept minutes, ce matin, à GMT+1)(hey, pas évoqué Nicolas Cage William Baldwin, non plus)(rêvez pas). Oh my gode. Comment tu peux imaginer une seule toute petite seconde que tu vas t’affranchir en py-ja-ma. Ah ah. Inconcevable. Tu t’es cru dans Star-Trek, avoue, saloperie de karma.
Même si, me dirait Neige, là ton karma n’y est pour rien, t’avais qu’à t’habiller, espèce de feignasse. Ouais. Bon.
Mais euh.
Cela dit, au moins, ils savent déjà la gueule que j’ai, le matin au réveil. Et en pyjama.
Tralala.
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