Je ne sais pas si je me complais dans ce truc, finalement, et pourquoi je n’arrive pas à reléguer tout le bordel ailleurs, forever. Merde, à la fin. I need some constance. Je ne sais pas donner, et encore moins recevoir, et je me gourre tout le temps, et c’est toute une éducation à refaire, et je suis bloquée, fatalement. Epaule paralysée. La douleur qui transperce. Humeur grincheuse. Nianiania. Je ne sais pas faire, putain, je me perds. Allô, la terre. What the fuck. J’ai trop de mémoire, et je suis en colère. Capricieuse. Incapable de verbaliser mes désirs. Terrifiée, démoralisée. Un peu paumée. Muette. Désemparée. Il y a les parfums des anniversaires, et comme l’impression qu’il faut marquer le coup, alors qu’on s’en fout. Je ne sais pas où me poser, ni comment trouver la clé, ou bien ce qu’il faudrait changer, dévisser, reprogrammer, pour que ça fonctionne, et pour que je me laisse faire, avec désinvolture, et sans aigreur, jamais, et sans avoir positionné les barres, toujours trop haut, histoire d’avoir des raisons de me plaindre, évidemment, ça doit être ça mon problème, une sorte de besoin de chouiner pour exister, et pour qu’on s’intéresse, blablabla, parce que c’est pas vrai que j’attends rien, tu penses bien, seulement on dirait que je ne sais pas quoi faire de ce qui tombe du ciel, c’est étonnant, et vachement énervant.
Et si, genre, on la refaisait à l’envers… et si on disait que je n’avais jamais prétendu être une autre que moi, et puis voilà, c’est tout, sorry mais c’est comme ça, y a pas de quoi être fier, but who cares. Et si c’était possible que jamais je n’ai développé cette manie de tout contrôler, de ne jamais me laisser aller, et de convaincre, interminablement, et si j’avais appris à demander, et à savoir ce qui me fait du bien, est-ce que ça serait différent, dites-moi, est-ce que j’aurais grandi plus vite, par exemple, est-ce que je trimballerais autant ce sentiment stupide, comme une interdiction tacite, je n’ai pas le droit, je ne suis pas prévue pour ça, c’est pas autorisé, never, tant pis pour moi, faut que je m’accomode, je n’ai pas le choix, c’est déprimant, vous pouvez pas savoir, et tellement crétin, par la même occasion, tellement crétin de ne pas regarder autour, et de se tromper sans arrêt, parce que je ne sais pas me détendre, on dirait, ni occuper l’espace imparti sans disperser des cendres, et c’est lourd sur les épaules, et ça prend toute la place, en ce moment, ce saisissement à l’idée qu’il faut tout jeter, et recommencer, et apprendre, again, et apprendre comment ça marche, la vie, la mort, et les sentiments.
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