Je ne sais pas quoi en penser. Je ne sais pas quoi penser de cette manie qu’elle a de rebondir au coeur de ma vie à moi, de mes envies, de mes désirs. Bordel. Et moi, et moi, émois. Elle était où, sa philanthropie. Elles étaient où, son intuition, son écoute, ses prétendues compétences qu’autour on encense. C’est injuste. Toute l’histoire est injuste. Alors je cours après le mythe. Alors j’espère, je vais chercher des bras ailleurs, parce qu’il faut trouver une issue, parce qu’il faut grandir, et renoncer, oui, renoncer à récupérer les bribes évaporées, renoncer à nourrir ce vide autour des épaules. It will not happened. Never. Reste à trouver un équilibre, reste à effacer la rancoeur. Et lâcher, lâcher, lâcher. Gommer la culpabilité qui ronge, considérablement, parce que les questions sont nombreuses, parce que l’incrédulité accouche de pourquois auxquels je ne pourrais jamais répondre, fatalement. Pourquoi ça n’a pas marché, avec moi. Pourquoi est-ce que je suis la seule à ne pas voir cette putain d’auréole dont tout le monde parle. Qu’est-ce que j’ai râté, qu’est-ce que j’ai fait, ou pas, qu’est-ce que j’ai. Etc. J’ai encore rêvé d’elle, la nuit dernière, des bribes de cris, du chantage affectif, des mots qui dépassent pour accrocher, pour intéresser. Toute une série de revendications parfaitement inutiles. La guerre. Alors je me dis qu’il faut trouver des nouvelles pistes. Un nouveau terrain d’entente. Je ne la changerais pas. A quoi bon tourner en giratoire quand il suffirait d’un échappatoire. Le message arrive de partout à la fois, as ever. Le hasard qui accroche l’inconscient, et inversement, comme dirait G. Il y a A. qui me parle de son père, et du verdict sans appel. Tu as gâché la fin de mes vacances. Il y a ce film, hier, et cette mère qui pleure sur elle-même quand son fils cherche des bras qui consolent. Il y a des exemples à la pelle. Et c’est comme s’ils nous avaient abandonnés, et c’est comme s’il fallait les prendre en charge, par dessus le marché. Je crois que j’ai assez donné. Stop.
Je crois qu’il faut arrêter de rêver. Et faire avec.
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