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Fatalement.
Puisque c’est le principe, avec le jokari. Comme avec un boomerang, d’ailleurs.
Mais bref.
Ni adieux, ni aux revoirs, cette fois-çi.
Cette fois, je pleure. C’est une nouvelle manie. Je chouine, et je pleurniche, et j’abandonne les illusions au fil des larmes, sur mes joues, voilà, voilà, la messe est dite, il faut que je renonce, que je renonce à l’enfance, que j’abandonne cette vieille peau compliquée à entretenir, ces anciennes utopies, et, bien sûr, je n’ai aucun regret, ah ça non, pas l’ombre d’un, même, oh my gode, mais bref, c’est comme un deuil, c’est ça, l’esprit, voilà, comme un deuil prévisible et choisi, comme une e.u.t.h.a.n.a.s.i.e. Je suis triste, mais heureuse aussi, et inversement, et je me laisse porter par l’émotion, et c’est bien la première fois depuis longtemps, je crois, que je m’autorise à ne plus contrôler, plus autant, à laisser venir les événements, à autoriser les sentiments, je me libère, et je m’échappe, et sur la route, c’était limpide, cette fois je ne fuis pas ma vie, non, non, c’est ça la grande nouveauté, on dirait, cette fois je ne vais pas me réinventer ailleurs.
Puisque je m’installe avec mes bagages.
(arf, grève de la sernam)
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