
On a appris la libération de Florence Aubenas en arrivant, presque par hasard d’ailleurs. Un peu la cerise sur le gâteau, un tournant de l’histoire. J’ai plongé dans l’eau glacée, et j’ai tout relâché. Irriguation des neuro-transmetteurs. Je me pose, je dépose et je réalise. L’écart qui s’est creusé, ma nouvelle confiance. Pas grand chose à me prouver, finalement. Il a fait beau toute la journée. ‘Cause there is no-one for to give you no pain. Je crois que j’arrive à un moment où je dois décider que je m’aime bien, et qu’à partir de cette idée révolutionnaire il n’y a plus l’ombre d’une raison de ne pas me faire subir le même traitement que celui que j’administre aux gens que j’aime bien, en général. Et tant pis pour cette impression de s’être choppé une tête plus grosse que la planète mars, au point d’avoir envie de disparaître dans un trou ici ou là, merde, il est hors de question de perdre ça, hors de question de se laisser aspirer par l’intérieur encore une fois, je ne veux plus être mon coeur de cible, jamais. Je ne me laisserais plus faire.
A. m’appelle, et je sais quel mot je vais écrire, sur le galet que j’ai rapporté, pour faire comme Selby (la conne, comme dirait quelqu’un que je connais). Un mot que je trouve super ringard, en plus, tellement on nous le colle à toutes les sauces, Florent Pagny un jour tu paieras pour tant d’infâmie… Anyway. Liberté. C’est liberté, le mot de la journée.
Une bouffée d’iode.
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