
heaven beside you – alice in chains
variations sur un même t’aime
Lance-toi, mais pas contre les murs. Bien vu Flanaghane. Je me lance. C’est décidé, je vais partir du principe que je m’aime bien. A la base. Façon pré-requis. Je m’aime bien, what’s next. Des pas mal assurés. Y aller sans masque. Sans tuteur, ni scénario. Tester la force de son désir. Lâcher, lâcher, lâcher. Pourquoi trouver des excuses ? Pourquoi ça fait si peur, de se livrer tel-quel, en kit et à monter soi-même ? Du culot, c’est ça qui manque. Faire face. Ça ressemble à un entraînement, une renaissance. Peu importe, après tout. Suffit d’écouter ce qu’on me dit, pour une fois. A livre ouvert. Séance de rattrapage, finalement y a droit à repêchage. Ah ah. J’ai un nouveau sérieux problème avec les mots. A les écrire. Introspection-mon cul, comme dit E. A quoi ils servent ces mots, dites-moi, sans la voix. Sans le regard, sans les bras. Distorsion et déception. Des pleurnicheries, aussi, comme d’habitude. C’est complaisant l’écriture, pas très courageux finalement. Par exemple là, ici et maintenant. Je pourrais raconter les jours qui passent et les gens qui me rentrent dedans. La bienveillance, et la tendresse. Les coups de foudre d’amitié. Les copains d’abord, et les fanfaronnades. La désinvolture, l’énergie à fabriquer du rire. Seulement c’est tout pareil, voilà l’histoire. La même comédie de derrière les fagots, t’as raison ma belle, c’est comme dans un manuel, pas facile pour la mégalo de se rendre compte à quel point je suis prévisible. Héhé. Je conserve. Un oeil sur les écrans de contrôle. Des fois que. L’effet boomerang, et toutes ces conneries. Vas pas m’avoir mille fois, la vie. Enfin ce genre de trucs, quoi. J’ai plus envie. Plus envie de lutter contre, au lieu de me battre pour. Question d’excitation, question de challenge et de désir, aussi. Plus vivante que morte. J’ai appris ça grâce à toi, entre autres. Il n’y a pas longtemps. Qu’est-ce que ça peut foutre si ça recommence, si je me trompe encore, y a qu’à le prendre bien, c’est ça qu’il faut se dire, suffit de pas chercher à savoir. Et d’attraper la vie à bras-les-corps.
j’ai fait comme on m’a dit 

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