C’est assez obsédant ce que tu cherches.
Et ça prend beaucoup de place pour combler et ça prend beaucoup de temps pour composer et parfois c’est difficile de se souvenir. La scène et les coulisses et les répétitions pas tout à fait terminées et les costumes pas forcément tous repassés et les textes remaniés au fil des heures mais l’intrigue est dévoilée presque totalement. Tu sais ce que tu cherches. Peut-être ça n’est qu’une étape de la quête mais là tout de suite tu as déchiffré l’énigme. Tu as trouvé. Ou plutôt non, tu n’as pas trouvé puisque tu cherches. Bordel c’est compliqué hein. Mais tu remontes loin. Tu réclames. Tu entends le chagrin et la colère. La déception. La furieuse envie. Tu te doutes bien de ce qu’il faudrait pour apaiser seulement c’est inenvisageable façon non-lieu alors tu attends et en attendant tu imagines et tu fais comme si et parfois ça marche bien, oh
i smoke two joints at night…
Et puis parfois une anecdote réveille ta vigilance. Comme aujourd’hui, et d’autres jours aussi. Il est des mots dont tu ne peux t’empêcher de rire parce que c’est mignon et very clever et très inattendu aussi mais ça le vexe comme ça te vexait toi et tu t’en veux. Il croit que tu te moques et il se sent humilié et il y a quelque chose de cassé. Instantanément tu regrettes. Tu lis la peine dans ses yeux. Tu l’as blessé. Toi. Tu n’as pas fait rempart. Tu as laissé désintégrer des briques de confiance. Et pire même. Tu as donné les coups de marteau. Tu l’as trahi. Tu lui as enlevé quelque chose de précieux. Peut-être qu’il y aura une marque. Une cicatrice. Une déchirure. C’est une grande crainte ça. Briser le fil.
Parce que le votre, l’autre, il n’est plus là.
Et qu’il manque vachement.
rangements de printemps, yallah tralala i’m leaving in two days ! et seb arrive demain.
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