Chronique #323 : Trois ans et cinq jours

27 septembre 2004 0 Permalink 0
Un jour, il y a quelques mois, IL m’avait écrit une longue lettre.
plus un instant à perdre
IL m’avait expliqué, IL m’avait rassurée, IL m’avait bouleversée, IL m’avait consolée – et je n’ai pas oublié un mot de tout ça (j’ai trop de mémoire, parfois c’est utile). Son écriture pattes de mouches, ses confidences sur le papier, ses attentions… Son regard samedi, sa voix, son sourire, ses observations… tout se mélange dans une farandole habile et délicieuse. J’aperçois la route, comme il y a quinze ans lorsqu’ils étaient partis si loin. J’ai le temps et les projets, il faut concrétiser maintenant, j’ai assez traîné. Evidemment l’objectif tient du fantasme, mais tant que ça n’est pas douloureux bien au contraire… Tout va bien, IL n’est pas loin.

J’ai eu M. au téléphone hier et Lili par mail aujourd’hui, c’est bien la preuve s’il en fallait une qu’il y a dans l’air un regain d’énergie inespéré… Je réactive les réseaux petit à petit, on verra bien où cela mène mais c’est terminé les lamentations, je me jette à l’eau dans tous les sens du terme. Et je ne parle même pas de E., L., BtB, V. et JIM, mes vases communicants… Tout va bien, ils ne sont pas loin.

Alors peu importe si ici je suis transparente, peu importe si je déçois, si je ne suis pas assez comme çi ou trop comme ça, j’emmerde votre indifférence, tant pis pour vous – mais il ne faudra pas venir vous plaindre quand vous m’aurez perdue.

Contre-transfert, épisode numéro 347… elle me rend la séance précédemment sucrée, merci Madame PsyK !! – IPod crème solaire et dread-locks, mes valises sont prêtes ou presque, le bateau nous attend, it’s gonna be magic.

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