
«Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez-leur du bien, et non pas du mal.»
et autres âneries
Un peu plus et je tombais de ma chaise. Et puis j’ai pensé à V. et j’ai éclaté de rire. Cueillie, j’étais cueillie. Un piège grossier. La vie qui se fout de ma gueule, et pour une fois c’est drôle. Ironique. Comme si j’allais lire un truc pareil devant tous ces gens. C’est joli de croire au Père Noël, attendrissant. Bref, coupe sèche et franche. Ces mots là ne sortiront pas de ma bouche et personne n’y fera attention, au milieu de cette grotesque comédie.
Je suis déjà ailleurs, déjà partie, je n’ai plus d’attaches. Fracture invisible et irréversible. J’ai trop souffert de votre indifférence pour m’en soucier à présent. Je n’ai plus peur ni de vous ni du reste, j’ai compris.
Shana tova…
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