
Séance surprenante chez ma psy hier. Enfin je relâche, même si en même temps je crois entendre quelques manifestations d’un contre-transfert chez elle. Bon c’est vrai, pas très malin de sortir ma science AnnaFreudienne sans lui dire que tout ça je l’avais lu, j’ai un peu triché avec les associations libres, et oui je n’ai pas laissé ma mégalo au placard… Je sors, il pleut des cordes, métro-train-car avec mes deux sacs définitivement encombrants en fin de journée, quelle galère les transports en commun parfois.
A propos de placard… J’ai l’impression d’avoir rangé mes tiroirs, quand même. Mal à la tête, pouls trop rapide, mais j’ai dessiné des cases. Phase de reconstruction bullaire, en quelques sortes, fin du chapitre hop nouvelle page blanche. Pour l’instant je blinde tout, même si je n’arrive pas encore à faire exactement tout ce qu’il faudrait que je fasse, je sais où je veux et où je vais aller au moins jusqu’à la fin du mois, et je souris toute seule, et ça fait du bien cette presque sérénité. Bon ça n’arrange rien aux listes qui s’allongent, tous ces trucs absolument indispensables à effectuer et rapidement qui plus est, je repousse sans arrêt tellement j’ai la flemme, tellement je savoure… Je sais très bien pourquoi je me sens si bien, je sais que OT m’a recompilée un peu comme F. l’avait fait il y a deux ans, by the way… Je sais que je ne pourrais pas être amoureuse de lui, je sais que c’est une question de désir, et que c’est ça dont j’avais besoin là. Je sais aussi qu’il faut que je fasse attention enfin c’est systématiquement le même process, tu te mets en danger tu sais ce qui risque d’arriver… La grande nouvelle de l’année c’est qu’il n’y a pas de cicatrices. Mais pas l’impression d’avoir avancé des masses dans le reste.
Septembre, ou l’été indien. Juste se laisser porter.
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