Chronique #307 : Associations (night fever)

13 septembre 2004 0 Permalink 0
notes du lundi 13 septembre à 14h.
des connexions… (déconnexion)
V. est la reine des assocs. Elle en crée elle en soutient elle en supporte. Dimanche fin d’aprem, AG de rentrée de l’assoc’ de théâtre amateur qui organise chaque année un festival mêlant pros et non-pros. Je l’accompagne. Nous arrivons dans une baraque d’enfer, plusieurs corps de ferme, et comme nous sommes très très en retard évidemment il y a déjà beaucoup de monde. J’en connais déjà certains, Gi. qui était là vendredi, Fr., Ve., El Presidente, AE, N., etc. Un grand blond plutôt beau gosse, décoloré façon ça surfe à Lacanau fonce droit sur moi. Il paraît qu’on se connaît. Flash. Ah oui. OT. Rencontré en avril, à l’anniv’ de P. A l’époque il était châtain – cheveux courts – sans lunettes de soleil, et on avait parlé des heures, je lui avais raconté la Grèce etc.

Ouverture de la séance. Je lis Anna Freud à l’écart, au soleil, je suis bluffée – cessions altruistes… Puis j’écoute vaguement ce qui se dit, je somnole à moitié, c’est déjà la clôture. OT m’a souri plein de fois, il m’a semblé. Hé hé. Apéro-dîner, on discute, il me raconte le festival punk de la veille dont il a assuré la réal’ technique avec N., il me raconte Gi. (1m60) au milieu des crêtes et des piercings, j’éclate de rire. Il me file son numéro, la prochaine fois que tu viens tu nous appelles etc. On bascule sur les stratégies d’échecs, les filles qui tombent amoureuses de mecs homos ou d’enfoirés affectifs, les garçons sont quand même moins compliqués, les histoires de cul c’est vachement moins chiant à gérer, même sur le long terme, oh mais voilà du pur mec de chez pur mec, que c’est reposant dites-donc.

La nuit tombe. Miss Kittin aux platines (façon de parler), et je-n-ai-rien-compris-aux-règles-mais-on-se-fait-laminer-aux-flèchettes Gi. V. Syl. et moi. Forcément, vu la répartition des équipes, hein. Bref. Ça va mal (bien) finir avec OT, il me cherche, il me cherche, il va me trouver… «Est-ce que tu veux bien venir dormir avec moi cette nuit ?» – «Oui je veux bien venir dormir avec toi cette nuit OT». V. nous raccompagne. Mic-mac de voitures, on arrive chez elle, visite guidée, elle nous offre un verre puis on part chez OT avec Gi. qui dort aussi là-bas, grande maison en plein centre ville partagée à quatre.

3h du mat’. Je ne sais pas comment je tiens encore debout et lui non plus. Salon, chambre, la fatigue nous bouscule. Clair net et limpide. Le pur mec qui baise comme un pur mec, bonne intuition. Magistral et divin. Pas de questions que des réponses. Pas d’enfoirage affectif, le contrat est clair, pas de blabla, c’est délicieux, carressant, ce plaisir qui monte, ce plaisir partagé… «Un câlin quand même ça fait du bien…» me glisse t-il à l’oreille avant de s’endormir dans mon cou. Pas mieux.

Réveil aux aurores, le chat n’est pas content, il miaule derrière la porte. OT lui ouvre, elle fonce droit sur moi, boit l’eau de mon verre et noit mon briquet. Je souris. Je n’arrive pas à me rendormir, je somnole juste, je ne dors pas assez ces jours-ci, vraiment pas, je ne comprends pas pourquoi ce survoltage… J’ai un train à prendre, je me lève, je m’en vais, à bientôt qui sait.

Dernier café avec V., derniers rires – les associations c’est aussi des rencontres fulgurantes, deux désirs identiques, tu parles qu’on l’a repéré OT avec son direct-target. Rien de plus que l’envie d’avoir envie à ce moment là. Je sors du giratoire.

L’heure de partir. Gare, again. Impossible de dormir dans le train, again. Je n’arrive rien à relâcher. Je me repose tout défile et je plane un peu, mais je ne récupère pas et ça m’agace. Tant pis. Faudra attendre cette nuit (Inch Allah). Arrivée Paris. PsyK dans 3h30. Toujours pas le numéro de H., ça m’apprendra… Je déjeune toute seule au QG, puis tel avec L. et agacement au tel. avec D. Puis tiens, un Cybercafé.

La suite est connue – a priori. Recharge des batteries puis TGV avec Léon samedi, lui chez son père moi chez Miss V. Puis ThisFuckingWedding, mais V. sera là avec Grand A. et ça devrait aller. Puis implosion des réacteurs, bateau, vacances sister-spirit. Ensuite, on verra.

Normalement c’est interdit voire complètement débile d’écrire juste avant la séance, mais que faire d’autre là ? Mon coeur bat trop vite je le sens, vague mal au crâne il faut que je dorme ça devient urgent.

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