birdy’s flight – peter gabriel (birdy’s original soundtrack)
Je tourne autour, c’est agaçant. J’ai les mots au bout de la langue, et c’est comme si je n’arrivais pas à saisir le sens, comme un casse-tête dont tu piges la logique tout de suite, ah ah, trop fastoche, et tu pars confiante, mains dans les poches, sauf que tu te casses le nez à la première tentative, merde alors, merde alors, c’est le moment de sortir le plan B, bah c’est ballot t’y avais même pas pensé. Prétentieuse que tu es. Impulsive. Ecorchée, retranchée. Muette. Il y a trop de bruit dans la rue, il y a trop de bruit dans ma tête. Je veux le silence, je veux la paix, de la douceur, de la tendresse. L’ordre naturel. Sui generi, être à ce que je fais, être à ce que je dis. Faire ce que je suis. Ou pas. N’est-ce pas.
Je me tourne autour, et j’ai des absences, des pages blanches, panne de conscience, je tourne, je tourbillonne, j’y suis presque, mais je bloque. Pas envie de savoir ce que je veux, sans doute. Peur de. Plus facile de s’isoler, plus facile de s’arranger, j’ai jamais été très courageuse en face à face, oh lala. Et voilà qu’il faudrait me regarder moi. Valoriser, tout ça, ça j’aime, ça j’aime pas. Poser les bases, photographier l’image, m’incarner, me poser. Brrrrrrr.
Hum.
{Est-ce que je m’assume où est-ce que je me fuis ?}
Question facile. C’est pour l’exemple, voyez. Pour illustrer.
Avec un bon énoncé, pas besoin de réfléchir pour répondre.
CQFD
(fraoum)
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