Chronique #744 : Blow Your Mind

04 février 2006 0 Permalink 0
the drill (dancefloor FG summer 2005)
do the hip shake, babe !
La porte est rouge, immense. On entre. {«Salut les filles, welcome.»} Arrêt sur image. Panique. Fuite. {«Han, mais qu’est-ce tu fous ?»} Ben je fais demi-tour, tiens, d’un seul coup de bottes, vais aller les attendre dehors, les autres. {Gagner du temps, oh lala, gagner du temps}. Elle se marre. {«T’es dingue ? Fait moins quinze au moins. Allez viens, on va commander du vin, vont pas tarder, tu sais»}. Arf. Plus moyen de m’échapper. Moi et mon t-shirt kamasutra expert, on fait pas trop les fiers, je vous prie de croire. Mais c’est quoi cet endroit, enfin ? J’imaginais pas du tout ça *comme ça*. Tu parles d’un bar. C’est bizarre. A l’entrée, à droite, il y a des piles de crêpes, et du nutella. Beaucoup de lumière. Des tables ovales, genre tu tiens à dix autour, facile, et des chaises en paille. Le comptoir est minuscule. Personne devant, et derrière une barmaid plutôt gentille. C’est là qu’on s’installe. Elle remplit nos verres, les autres arrivent. On discute. On mate, bien sûr. On ressort la vieille technique. Y a du joli à sept heures et demi, but à mon avis, huit heures moins vingt t’arrache les yeux si tu t’approches même un tout petit peu. Oh. Et t’as vu, là-bas, à trois heures et quart ? Mwah. Pas mal. Etc. But c’est pas comme si on pouvait se mélanger à quiconque, en même temps. Trop d’espace entre les gens. Et pas l’air d’être une auberge très espagnole, la crêperie divine. Enfin peu importe. On rigole. Et puis on s’en va, et puis A. propose d’aller là-bas, dans cette nouvelle boîte gay-friendly d’après ce qu’on dit, oh my gode oui, c’est pile ça dont j’ai envie, faire la fête, danser au milieu des fumigènes, me perdre au milieu de corps dont tu ne vois pas les têtes, fermer les yeux et vibrer en rythme, juste histoire d’être un peu bête. Et de s’amuser, aussi. Obviously.

Mwah.

Changement de décor. Du monde, partout. Ca se bouscule. Night fever. Electro-transe. On tombe les vestes, les pulls, et les cerveaux, aussi, on se colle à n’importe qui, et rock your body. Et qu’est-ce qu’on rit. Oh lala qu’est-ce qu’on rit. Y a plus rien qui compte, y a plus rien qui prend la tête, je plane à mille, totalement débile. C’est magique. Electrique. Mais surtout joyeux. Jubilatoire. Libérateur, encore une fois. Dans le groove de ma vie, ces jours-çi.

{Time goes by so slowly for those who wait – No time to hesitate}.

et puis lundi… on verra… je croise tous les doigts… la, la, la, schtroumpf lala.

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