Voulez-vous qu’un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d’un coeur
Que pour vous adorer forma le créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
Avec soin de mes vers lisez les premiers mots,
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.»}
{(alfred-to-george)}
Sais pas pourquoi, but c’est à lui que je pense.
Mister G.
Sublime, dès l’instant où. Me souviens, me rappelle. Vienne, la Hofburg, les Heurigen, Schönbrunn, Demel, les brunch, les gespritzt, les bals, les knoedel, la Westbahnhof, le lycée français, Elfie, Karine, Phil, Ivo, et la première séance, la première fois, lui et ses quinze années supplémentaires, maquillage oblige, arrêt sur image, lui aussi qui m’entraîne vers la scène, hey, y a pas de raison que tu loupes l’oraison, lui again qui me pète une cheville en m’envoyant dans les airs, lui avec qui je dormais, toute entremêlée, lui à Paris, moi et lui, les Tuileries, hand to hand, et le soir je talquais ses cheveux noirs, et la nuit on errait jusqu’au Burger King, pour le plaisir du Double Whopper Cheese, et entre les deux je tartinais les toasts de l’entracte, et je le rassurais, mais oui, my chéri, you did it great, t’étais juste parfait, et son étonnement, oh, dis, c’est quoi l’hisoire des trottoirs de l’Elysée, ah ah, n’importe quoi, et il me racontait Buenos Aires, Lisbonne, Nice, et on lui choisissait des chemises, et on ne se quittait jamais. Jamais.
Mais on ne parlait pas. Pas de nous, en tous cas. Nada. Comme si ça n’existait pas. C’était là, et à la fois pas. Et j’avais besoin de mots, moi. Pour m’y accrocher. Ou laisser tomber.
Alors je lui ai écrit. Je suis rentrée, et je lui ai écrit. Des pages, et des pages, et des pages. Un roman.
{«Je voulais dire que je t’aime
Sans espoir et sans regrets»}
Me suis livrée pieds et poings déliés.
Le pur truc de l’abandonnique, quoi.
Je t’aime, dis, et toi ?
Je t’aime, et je me donne à toi.
Je t’aime, et j’écris l’histoire.
Je t’aime, et c’est moi qui pars.
Je t’aime, qu’est-ce que tu en penses, toi ?
etc.
Resté sans réponse, à la stupéfaction générale. But euh, but what, wie bitte, cékoi ce bordel. Personne qui comprend. Sauf moi. Sauf moi, obviously. Tant pis. Tant mieux. Whatever. C’est juste dommage. Du gâchis. Niania. Je ne l’ai jamais revu.
Sais pas pourquoi, but les visages se mélangent.
Mais pas les histoires.
Ahem.
Envie de bleu.
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