Chronique #660 : Are Your Lights On ?

07 octobre 2005 0 Permalink 0
shoes – shania twain
let’s call it stressed out
Cela dit, je n’aime pas attendre. Pas du tout, même. Je suis du genre à décider d’arrêter de vivre le temps d’un livre, par exemple. Si j’aime. Et puis d’aller acheter l’oeuvre intégrale de l’auteur, derrière. Et puis d’entrer dans son univers. Biographie, conférences, préférences. Influences. Impatience. Et à la fin, quand il n’y a plus rien, c’est toujours un peu difficile de tourner la dernière page. Se dire que même, oui, même si il s’agit juste de le ranger dans une bibliothèque, même s’il ne disparaît pas, même si j’essaie de me faire croire que je pourrais le lire cent fois, tu parles, c’est jamais pareil, la deuxième fois, ça manque de charme, c’est emmerdant, même, parfois. Enfin bref. Tout ça pour dire que je me passionne vite. J’occupe mon temps. Je divertis les sentiments. Je m’écarte du Real Deal. Mais si. Le Real Deal. Le truc que je sais. Au fond. A l’intérieur. Quand les voix se sont tues et que j’écoute. La conviction. Ce que je m’entête à assourdir, parce que c’est pratique, parce que ça évite d’avoir à passer à l’action, parce que c’est plus rapide de produire des raisons de se plaindre. Ou que sais-je, encore. Ça peut durer toute la vie, mais ça suffit. J’ai trouvé une nouvelle pièce du puzzle, il n’y a pas longtemps. What an apaisement. Je me prépare. Je sais que ça ne va plus prendre longtemps. Je provisionne. J’approvisionne. Je vais m’y prendre autrement.

«Cette histoire là, il faut que je la raconte. Tant que je ne l’aurais pas racontée, je ne pourrais pas vraiment respirer.»

everyone has a little dirty laundry… arf !

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