memory – barbara streisand
droit dans le mur… en klaxonnant
Parfois j’aimerais qu’on y croit pour moi. A la vie, à l’énergie, à l’amour, aux choses jolies. Parfois j’aimerais qu’on vienne me chercher, me bousculer, qu’on me réveille, qu’on me souffle l’air, allez viens je t’emmène, allez viens don’t be scared, allez viens rôtir la poule, et faire cuire l’oeuf, et cramer toutes les questions, comptent pour du beurre, ça s’explique pas, plus jamais peur, allez viens je t’aime, et alors lâcher les commandes, et que l’espoir me soit offert, sans réfléchir, désir, béatitude, surprise, c’est la cerise. Parfois je voudrais mes épaules légères, irresponsables, et ne plus rien entendre que la paix, irrévocable, parfois je voudrais perdre, sans abandonner, et qu’on me pique ce rôle que je ne cesse de m’attribuer, oh my gode, i’m looking for my own personal héros, ça commence à bien faire.
Parce qu’en attendant, hein, je ne sais toujours pas ce que j’aime, ni ce que je veux, même, aucune idée de ce que j’ai envie de faire de moi, rien qui m’excite, rien qui m’accroche, nada, c’est quoi ma branche, c’est quoi mon emploi. Pfiou.
I am a little bit perplexe, et sans voie.
besoin d’un bateau, et ma tête à l’envers dans la mer.
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